Symptômes : signes de la relation du sujet au langage

Les symptômes, en tant que signes de la relation du sujet au langage, naissent à partir d’agrégats de chaînes signifiantes, et sont des compositions résultant du travail langagier de l’inconscient. Ils accompagnent de leur refrain persistant la vie quotidienne du sujet, et participent à ériger l’identité de celui-ci dans l’inter-signifiance. L’accumulation progressive des symptômes édifie la personnalité des individus.

La pulsion répète la demande

Dans le graphe du désir, « au coin en haut et à droite », lorsque la demande s’épuise pour atteindre l’énonciation, Lacan a placé la relation conjonction/disjonction entre le sujet barré et la demande, qu’il appelle la pulsion, et qui pousse la demande portant le désir.
La pulsion s’apprête à pallier à la faillite plausible de la demande quand celle-ci peinera dans son ascension ; à terme, quitte à choisir le « court-circuit » du fantasme, la pulsion se substituera à la demande.

Processus de sublimation ou bien de refoulement

La sublimation est un processus qui force l’énonciation. En saisissant à la surface du grand Autre des signifiants pouvant sublimer l’énoncé, et en les greffant métaphoriquement dans les chaînes signifiantes, la sublimation transforme la voix de l’énoncé en voix de l’énonciation.
Au contraire, le refoulement s’oppose au désir qui est désir d’énonciation.

Le récit du rêve est un roman

Le rêve est un travail de l’inconscient qui s’accomplit pendant le sommeil paradoxal : les processus de l’inconscient se déroulent au cours du rêve en tant que mécanismes de l’inter-signifiance traduits en images comme au cinéma. Alors que le système perceptif est déconnecté du monde extérieur, la trame du rêve provient de constructions symboliques internes, et fait retour via l’imaginaire en simulant la perception.

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