Soit le désir s’investit en court-circuit dans le fantasme, soit il se glisse dans le lien social « entre les mots ou les lignes ». Il se manifeste couramment sous forme de libido dans les parties érogènes du corps que sont les substituts de l’objet petit a servant à formuler la demande.
Le désir ne s’arrête jamais ! Il subsiste de façon indestructible pendant la vie de l’homme.
Catégorie : Désir de l’Autre
Désir de sens
Le désir est désir d’autre chose, d’autres paradigmes … mais surtout, le désir reste toujours vague, indéfini, ou mal défini. Ce désir d’obtenir du sens dans la relation au monde s’accomplit lors des éclairs de la rencontre contingente avec la jouissance (« j’ouïs sens »), lorsque celle-ci révèle quelques parcelles de vérité de l’objet petit a et quelques lueurs de sens du corps.
Désir de l’Autre
Le désir de l’Autre ne s’analyse pas d’un point de vue hédoniste lié au « principe de plaisir ». De même, il ne dépend pas de références objectales, et n’est pas équivalent à l’acception courante qui est désir de quelque chose.
Nous appelons question du désir le projet d’alliance triangulaire entre ces trois éléments : le sujet barré, l’objet petit a, et le signifiant (le langage).