Sexuation

Pour l’être humain, la sexuation résulte de « l’acte sexuel » qui est un acte au sens de l’assignation au sujet des signifiants de l’homme ou bien des signifiants de la femme.
La sexualité humaine s’avère problématique, parce que le sujet barré se déplace dans l’inter-signifiance, en s’interrogeant sur l’objet petit a qui détient la vérité animale et sexuelle de son corps dans le réel.

Stades lacaniens

Les stades lacaniens sont homologues aux deux lignes signifiantes de la parole adressée au grand Autre dans le graphe du désir :
— d’abord, il y a le stade du miroir s (A) qui est la découverte du langage, l’accès à la dénotation et à la pureté de l’énoncé ;
— ensuite, il y a le stade de la connotation puis de la métaphore, qui est celui des mécanismes du langage, étape du désir d’énonciation.

Identification signifiante

Le processus d’identification (dans le sens du verbe pronominal s’identifier) est un mécanisme métonymique de l’inconscient. À partir des images de la perception qui s’implantent dans le symbolique, et qui peuvent dès lors se manipuler en termes signifiants, le travail des mécanismes du langage détermine les appartenances sociales par mimétisme conceptuel, c’est-à-dire par glissement métonymique sur les similitudes — et en même temps par contraste sur les différences.

Spéculaire ou bien non-spéculaire

Le terme spéculaire se rapporte à l’utilisation du signifiant pour décrire les images dans l’ordre symbolique conformément au stade du miroir : le grand Autre renvoie une image « spéculaire » en termes signifiants, dans le sens où l’on est capable d’en façonner des représentants avec les éléments du langage.
L’objet petit a n’est pas spéculaire parce qu’il n’y a pas de signifiant qui le représenterait : on ne sait pas de quoi il est l’image, « image de rien ».