L’objet petit a n’est pas spéculaire, mais ce n’est pas vraiment un inconvénient puisque l’on peut quand même l’évoquer à l’aide de signifiants substitutifs décrivant le signifié du corps, et provenant du corps structuré qui, lui, est spéculaire.
Pour désigner ces signifiants apportant des « valeurs d’échange », on utilise les termes « signifiants de l’objet petit a » ou « instances de l’objet petit a ».
Catégorie : Objet petit a
Pour pouvoir penser, il faut d’abord vivre
« Le sujet, avant d’être pensant, est d’abord le petit a. » Pour pouvoir penser, il faut d’abord vivre, donc le sujet doit concéder que le « je pense » est tributaire du « je suis » de l’être.
Néanmoins, la structure du langage a pour rôle de fournir par surcroît la dimension inter-signifiante, ajoutant une autre « classe de réflexion » sur le système psychique et offrant ainsi un niveau d’abstraction plus élevé.
Le petit a est « image de rien »
L’objet petit a « résiste à la fonction signifiante ». Par conséquent, ne pouvant pas s’énoncer avec des signifiants, le petit a n’est pas formulable et n’a pas d’« image spéculaire » comme au stade du miroir.
Non spéculaire, il apparaît comme « image de rien ».
La vérité tient au réel
En parcourant les textes de Lacan, on revient de façon constante sur l’association entre le réel et la vérité. Dans le modèle lacanien, « la vérité tient au réel », ainsi que l’explique Lacan dans Télévision.
En incarnant « l’élément irréductible » de la division, l’objet petit a, comme reste réel qui recèle la vérité du sujet, est « la cause du désir » et soutient la permanence de celui-ci.