Polyvalence du signifiant

Les signifiants du langage sont aussi des signifiants représentant les éléments de l’impossible « pour pouvoir en parler ». Ainsi, le signifiant Dieu énonce un élément du réel en tant qu’impossible, ce qui permet d’en parler.
Avant/après: avant, il n’y avait pas « rien », il y avait le réel, car « ce qui ne peut pas s’écrire, ce n’est pas rien, c’est le réel ».

Contingence de la rencontre

S’inspirant du vocabulaire d’Aristote, Lacan appelle « automaton » le « réseau des signifiants », et « tuché» la rencontre très improbable avec un signifié dans le réel qui séjourne au-delà de l’automaton. Alors qu’aucune combinatoire de signifiants ne peut générer le hasard, de même l’automaton ne peut pas occasionner la rencontre.

La linguistique selon Lacan

Lacan s’est ouvertement inspiré de la linguistique. Cependant, il a préféré qualifier son approche de « linguisterie », afin d’annoncer explicitement la réutilisation qu’il faisait du travail des linguistes, tout en affichant en même temps la divergence de ses propres visées pour l’analyse du psychisme.

Nécessaire, impossible, contingent, possible

Lacan s’est approprié les quatre attributs de la logique modale — le nécessaire, l’impossible, le contingent, le possible —, et leur a donné des définitions se basant sur la notion d’écriture afin d’apporter une référence forte au langage, donc à la structure signifiante créatrice du sujet parlant.