La dictature de la liberté

Je voudrais simplement dans ce bref article — au titre paradoxal — illustrer en quoi le ralliement unanime d’un grand nombre de personnes à un même mot — dans ce cas le terme de « liberté » dans toute sa généralité — devient une forme du fonctionnement métonymique de la pensée humaine.

Où en est-on ? Et où peut-on aller maintenant ?

Au-delà du discours explicite de Lacan, on peut aussi découvrir un autre postulat qu’il s’attribue à lui-même — et à lui seul —, et qui est fondamentalement par son éthique à l’opposé de toute la conception doctrinale de Freud.

Le « lalala » et les « fifis »

Le lalala est une structure de fifis, c’est-à-dire un ensemble de fifis et l’ensemble des relations qui les relient entre eux.
Le postulat lacanien s’écrit alors : « Un fifi est ce qui représente [dans le lalala] un sujet pour un autre fifi. »

Pourquoi devriez-vous (re)-lire Lacan … peut-être plus attentivement ?

En parcourant les Écrits et les Séminaires, le lecteur découvrira le modèle de l’inter-signifiance — c’est-à-dire de l’aliénation du sujet au langage qui manipule des signifiants représentant des sujets —, « cette formule qui après tout mérite que Lacan l’aie un tant soit peu serinée, ne serait-ce que parce qu’on peut dire que personne ne l’a donnée avant lui ».
Lacan avait raison. Le modèle de l’inter-signifiance « marche toujours » pour tous les sujets dans les interactions sociales de la vie normale ou dans les troubles de la santé mentale.