Spéculaire ou bien non-spéculaire

Le terme spéculaire se rapporte à l’utilisation du signifiant pour décrire les images dans l’ordre symbolique conformément au stade du miroir : le grand Autre renvoie une image « spéculaire » en termes signifiants, dans le sens où l’on est capable d’en façonner des représentants avec les éléments du langage.
L’objet petit a n’est pas spéculaire parce qu’il n’y a pas de signifiant qui le représenterait : on ne sait pas de quoi il est l’image, « image de rien ».

Stade du miroir

Le stade du miroir marque le moment où l’enfant sait manipuler l’énoncé comme mécanisme basique du langage, c’est-à-dire lorsqu’il est capable d’utiliser explicitement la dénotation afin d’explorer son propre corps et ceux des autres. Le stade du miroir apporte la preuve de la division langagière entre le sujet et le corps, parce que la certitude du corps s’acquiert dès que le grand Autre permet de formuler symboliquement des représentations via des représentants.

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Permanence du désir

Soit le désir s’investit en court-circuit dans le fantasme, soit il se glisse dans le lien social « entre les mots ou les lignes ». Il se manifeste couramment sous forme de libido dans les parties érogènes du corps que sont les substituts de l’objet petit a servant à formuler la demande.
Le désir ne s’arrête jamais ! Il subsiste de façon indestructible pendant la vie de l’homme.

Désir de sens

Le désir est désir d’autre chose, d’autres paradigmes … mais surtout, le désir reste toujours vague, indéfini, ou mal défini. Ce désir d’obtenir du sens dans la relation au monde s’accomplit lors des éclairs de la rencontre contingente avec la jouissance (« j’ouïs sens »), lorsque celle-ci révèle quelques parcelles de vérité de l’objet petit a et quelques lueurs de sens du corps.